jeudi 23 juillet 2015

Le Transsibérien, un (tout petit) peu d'histoire





Le Transsibérien ! Une seule ligne ferroviaire ?

Beaucoup de personnes, le pensent  et le qualifient même volontiers d'"express".
 
En fait, le Transsibérien n'a été "un" qu'au début du XXème siècle, lorsque fut inauguré en grande pompe cette prouesse d'ingénierie.

À la fin du XIXe siècle, le gouvernement impérial russe avait pour but de développer l’économie de la Sibérie, d’appuyer la flotte russe du Pacifique et d'augmenter l'influence commerciale politique et militaire de la Russie en Chine.

Le Tsar Alexandre III décida la mise en place d'un train pour faciliter la liaison entre la Sibérie et les autres parties de la Russie. 
Les travaux débutèrent en Russie centrale en 1837. En 1870 la ligne atteignait l'Oural et la ville d’Ekaterinbourg. En 1890 fut jeté le pont sur la rivière Oural et le chemin de fer passait ainsi en Asie. 

C’est le que le prolongement jusqu’à Vladivostok fut décrété par oukase d'Alexandre III.

Le contournement du lac Baïkal, section de la voie ferrée la plus difficile, a été construit au prix de la vie de détenus et de milliers de paysans. Pendant des années, ils ont posé des traverses, percé des tunnels dans les montagnes, jeté des ponts sur les rivières profondes. La construction de la voie ferrée qui contourne le lac Baïkal par sa côte sud a été achevée en 1904. 

Une autre voie passant plus au nord via la ville de Khabarovsk et permettant de relier l'est et l'ouest de la Russie a été terminée en 1916.


Carte du chemin de fer transsibérien en 1902

La plus longue voie ferrée du monde (9298 km) s'étend à travers toute la Russie, de Moscou à Vladivostok.
Prendre le transsibérien pour Vladivostok, c'est remonter les 11 fuseaux horaires composant le territoire Russe.


Aujourd'hui, le Transsibérien correspond à plusieurs itinéraires, ayant chacun des identités très différentes. Enfin, d'"express", cette "piste des chameaux", au rythme délicieusement lent et oscillant, n'en n'a jamais eu que le titre.

Russie, Mongolie, Chine, trois pays complètement différents, de nombreuses occasions pour descendre du train, explorer, découvrir, rencontrer des peuples et des cultures diversifiés, mais aussi des paysages changeants et magnifiques.

Les "lignes" du transsibérien 


L'itinéraire le plus classique du Transsibérien relie Moscou, la capitale russe, à Vladivostok.

Ce trajet de six jours non-stop est comme un rite de passage à travers les paysages de la taïga qui ont façonné l'âme russe.

Il donne l'occasion de découvrir aux cours d'escales :
  - la Russie européenne,
  - l'Oural,
  - la Sibérie - Ouest du lac Baïkal,
  - le lac Baïkal jusqu'au Pacifique.

C'est cet itinéraire que nous suivrons. Mais nous y reviendrons en détail plus tard.



jeudi 16 juillet 2015

Préambule

Depuis longtemps, elle rêvait de "faire le Transsibérien".

Ce jour là, 1er avril 1977, Françoise se rend à la gare d'Enghien-les-Bains, pour demander les horaires du fameux train.

Surgissant de derrière son comptoir, le guichetier crut à une blague : et pourtant, ce n'était pas un poisson...

Laissez tomber "les feux de l'amour..."

Lisez plutôt ceci ! 



37 ans plus tard, nous fêtons nos trente ans de mariage.
Au cours de cette soirée mémorable, organisée par notre fille Marianne, la famille et les amis nous offrent les clefs de ce parcours mythique.

En suivant ce blog, vous allez partager avec nous, ce voyage entre la capitale russe et l'Extrême-Orient russe.

Êtes vous prêt ?


Alors en voiture !